1/ ce n'est pas ma conclusion mais celle des auteur.rice.s de l'article
2/ en histoire rien n'est jamais "évident", il faut le prouver avec des sources. Ici, les auteur.rice.s de l'article ont trouvé une manière très élégante de démontrer qu'il y avait forcément + de scriptoria féminins en activité que ce qu'on connaît dans les sources écrites.
J'entends mais du coup, elles n'ont rien prouvé, elles ont juste fait une estimation et on en revient à mon "évidence non prouvée". On ne peut pas prouver quelque chose dont on n'a pas de preuve concrète (ce qui ferait sortir les sciptoria de l'anonymat).
Le seul moyen de sortir de ce paradoxe, ce serait de trouver une source incontestable disant un truc du genre "il y avait X scriptoria feminins sur Y période (dans un endroit Z)". Elles ne seraient pas plus identifiables mais on pourrait vraiment prouver qu'elles ont été là.
Sans vouloir démoraliser quiconque, *aucune* source n'est incontestable. Même un faisceau de sources diverses concordantes est contestable. Même si on vivait mille cinq cents ans et que des personnes nées au moyen-ages racontaient leur vie aujourd'hui, il y aurait quand même des contestations.
May 13, 2025 16:40